Le projet

Né de notre rencontre avec un jeune photographe : Benoît Queroix, lors de la Journée Mondiale des Donneurs de Sang le 14 juin 2016, le projet «Sang Métiss’» a l’ambition de  mettre en lumière toute la richesse culturelle et la diversité de La Réunion à travers des portraits de donneurs de sang. Un travail artistique riche en émotion qui nous permet de remercier les donneurs de la Réunion et de valoriser le don éthique, bénévole et sans profit. C’est aussi une façon de montrer que le don est un geste tourné vers les autres et que ce geste transcende les différences. Chaque personne est importante et chaque don contribue à sauver des vies.

 

Pour mieux comprendre la diversité des populations, il suffit de se pencher très rapidement sur l’histoire de l’Ile de la Réunion, ce département d’Outre-Mer le plus peuplé de France avec plus de 850 000 habitants. Cette Île est née il y a 3 millions d’années d’une éruption volcanique qui a laissé deux points culminants : le piton des neiges à plus de 3000 m d’altitude, le piton de la fournaise encore en activité. Cet éden vierge appelée Île de Mascarin, puis Île de Bourbon et enfin Île de La Réunion lors de la révolution fut déclarée française en 1638. Il n’y avait pas âme qui vive… Dès lors des soldats français mutins de Madagascar abandonnés dans l’île y ont survécu tels des Robinsons ; puis de plus en plus de colons partis de La Rochelle, sur des navires dépêchés par la Compagnie des Indes Orientales, s’y sont installés. Ces colons font prospérer l’île en passant par la terrible période de l’esclavage puis après l’abolition en 1848, par la venue de femmes et d’hommes issus de nombreux pays : la diversité et le métissage des populations de La Réunion étaient en marche.

Les « Gros Blancs », les « Yabs », les « Cafres », les « Malbars », les « Z’arabes », les « Chinois », les Malgaches », les « Comoriens », les « Zoreils » allaient bientôt donner une population créole riche en subtilités et en finesse.

Le métissage des populations, cette richesse biologique est au cœur des préoccupations majeures de l’Etablissement français du sang : la répartition des groupes sanguins dans les populations humaines, leurs intérêts dans l’étude des phénomènes migratoires et plus pragmatique, leurs intérêts dans le traitement transfusionnel des patients.

Ce travail photographique est au carrefour de l’art et de l’anthropologie génétique et médicale des groupes sanguins : une représentation forte et belle du lien entre la diversité des donneurs de sang et la diversité des patients qui ont besoin de transfusions…

 

Docteur Hervé Renard

Nathalie Grondin

Né de la rencontre de l’Etablissement français du sang La Réunion-Océan Indien avec un jeune photographe : Benoît Queroix, lors de la Journée Mondiale des Donneurs de Sang le 14 juin 2016, le projet «Sang Métiss’» a l’ambition de mettre en lumière toute la richesse culturelle et la diversité de La Réunion à travers des portraits de donneurs de sang. Un travail artistique riche en émotion qui nous permet de remercier les donneurs de la Réunion et de valoriser le don éthique, bénévole et sans profit. C’est aussi une façon de montrer que le don est un geste tourné vers les autres et que ce geste transcende les différences.

Chaque personne est importante et chaque don contribue à sauver des vies.

Pour mieux comprendre la diversité des populations, il suffit de se pencher très rapidement sur l’histoire de l’Ile de la Réunion, ce département d’Outre-Mer le plus peuplé de France avec plus de 850 000 habitants.

Cette Île est née il y a 3 millions d’années d’une éruption volcanique qui a laissé deux points culminants: le piton des neiges à plus de 3000 m d’altitude, le piton de la fournaise encore en activité. Cet éden vierge appelé Île de Mascarin, puis Île de Bourbon et enfin Île de La Réunion lors de la révolution, fut déclaré français en 1638. Il n’y avait pas âme qui vive… Dès lors des soldats français mutins de Madagascar abandonnés dans l’île y ont survécu tels des Robinsons ; puis de plus en plus de colons partis de La Rochelle, sur des navires dépêchés par la Compagnie des Indes Orientales, s’y sont installés. Ces colons font prospérer l’île en passant par la terrible période de l’esclavage, puis après l’abolition en 1848, par la venue de femmes et d’hommes issus de nombreux pays, la diversité et le métissage des populations de La Réunion étaient en marche.

Les «Yabs», les «Cafres», les «Malbars», les «Z’arabes», les «Chinois», les Malgaches», les «Comoriens», les «Zoreils» allaient bientôt donner une population créole riche en subtilités et en finesse. Le métissage des populations, cette richesse biologique, est au coeur des préoccupations majeures de l’Etablissement français du sang : la répartition des groupes sanguins dans les populations humaines, leurs intérêts dans l’étude des phénomènes migratoires et plus pragmatique, leurs intérêts dans le traitement transfusionnel des patients.

Ce projet est au carrefour de l’art et de l’anthropologie génétique et médicale des groupes sanguins : une représentation forte et belle du lien entre la diversité des donneurs de sang et la diversité des patients qui ont besoin de transfusions.